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Héros silencieux

Combattants pour feux de végétation

Trois hommes et une femme debout devant le camion rouge d'un officier en gestion de feu.

1. Combattants de feux de végétation Bobby Kenoras, Linda Gaze, Brian Johnny et Jake Jacobson l’officier en gestion du feu.

Les hommes et les femmes des Premières Nations emportant des Pulaskis, des pelles et des réservoirs portatifs dans les forêts en feu forment la base des efforts de lutte contre les feux de végétation de la Colombie-Britannique. De nombreuses communautés des Premières Nations fournissent des combattants qualifiés et Salmon Arm ne fait pas exception. L’officier local en gestion du feu Jake Jacobson a recruté des combattants des Premières Nations depuis 1986. Il ne fait pas preuve de noble discrimination dans sa politique d’embauche, il cherche des individus travaillants sur lesquels il peut compter.

En réengageant de façon sélective seulement les meilleurs travailleurs au cours des années, Jacobson a fini presque exclusivement avec des équipes de bandes locales. Comme ils ont acquis de l’expérience, beaucoup sont devenus des superviseurs d’équipe.

Les membres de la bande autochtone du lac Adams, Linda Gaze, Bobby Kenoras et Brian Johnny faisaient tous partie de l’équipe de Jacobson. Les trois se sont réunis pour une entrevue pour parler du feu de Silver Creek de 1998. Ils ont tous convenus que lorsque le feu était des deux côtés de Salmon Valley, c’était comme être sous un avion à réaction qui volait trop près du sol. Ils manquaient d’air car le feu aspirait l’oxygène.

Quand on leur demande, pourquoi ils y retournent chaque année même si le salaire est bas, et le travail est difficile et désagréable, les trois répondent promptement.

Brian Johnny dit qu’il aime les émotions fortes, se remémorer les bons souvenirs du combat de feu, être responsable de l’équipe de suppression et prendre des décisions. Linda Gaze aime le changement et être loin de sa routine régulière. Bobby Kenoras aime les défis comme lutter contre les incendies et utiliser différentes techniques.

Ils font bien le travail, sont fiers de leur accomplissement et apprécient le sentiment d’indépendance et de la maîtrise de leur environnement de travail.

Quand on leur demande ce qu’ils aiment le moins :

Johnny a souri : « creuser une ligne d’arrêt, c’est pourquoi j’ai gravi les échelons pour devenir un chef: mener au lieu de creuser. »

Gaze était grave : « les arbres dangereux. Je les évite en les contournant. Ce type de situation peut être vraiment effrayant. »

Kenoras a dit, avec humour : « éteindre le feu, je déteste voir la fin de l’incendie. »

NDLR : Pour être considéré comme un combattant pour feux de végétation, les candidats doivent suivre et réussir un cours de deux jours et faire une mise à jour annuelle sur la sécurité.


Garder le contact

Homme avec barbichette et lunettes  parle dans un radiotéléphone.

2. Ron Essex

Les radioamateurs sont toujours prêts à aider en cas d’urgence.

En 1998 le Club de radioamateur du Shuswap, à la demande du coordonnateur du programme d’urgence, Gordon Pelletier, a aidé pendant les 16 jours de l’activation du Centre des mesures d’urgence.

Bien que les tâches n’étaient pas limitées uniquement à la radio, les radioamateurs ont aidé de plusieurs façons:

  • Ils ont aidé à mettre en place les lignes téléphoniques du Centre des mesures d’urgence.
  • Ils ont aidé à mettre en place les lignes téléphoniques d’informations publiques et se sont relayés avec d’autres bénévoles pour gérer les demandes de renseignements du public.
  • Des téléphones cellulaires ont été offerts par divers fournisseurs. Les radioamateurs ont eu la tâche de distribuer ces téléphones aux organismes, y compris l’armée canadienne, de les garder chargés et de faire le suivi de cet inventaire.
  • Des communications radioamateur ont été établies entre le Centre des mesures d’urgence de Salmon Arm et le Centre provincial de Kamloops. Ce lien a été testé toutes les heures en cas de panne de téléphone.

    Homme vêtu d'une chemise bleue et blanche et d'une casquette bleue parle dans un radiotéléphone.

    3. Les communications radio ont changé depuis 1998. Ici, Gord Stewart s’occupe d’organiser les conducteurs de machinerie lourde.

  • Lors de l’évacuation, un radioamateur par véhicule a aidé les bénévoles de Recherche et sauvetage avec les communications et les connaissances locales dans la distribution des ordres d’évacuation.
  • Aussi lors de l’évacuation, une autre station de radioamateur a été installée dans le bureau du district de Salmon Arm avec possibilité de VHF et radio à ondes courtes, courtoisie de Al Marr VE7CAL.
  • Les radioamateurs ont été également formés pour l’utilisation du téléphone par satellite si c’était nécessaire.
  • Enfin, ils ont aidé à utiliser les premières caméras numériques pour fournir une image internet d’un tableau de l’état de la situation du Centre des mesures d’urgence envoyé avec le rapport quotidien du Centre provincial de Kamloops. Bien que les modes de communication se sont grandement améliorés depuis 1998, il y a toujours un nombre de radioamateurs bénévoles qui sont associés avec le programme d’urgence de Shuswap à divers niveaux.
    Ron Essex
    VE7RLE

Recherche et sauvetage de Vernon

Homme dos tourné parle au radiotéléphone.

4. Don Blakely, de recherche et sauvetage, était impliqué dans l’évacuation.

« La Recherche et le sauvetage de Vernon avait été chargé de mettre en place et de s’occuper d’une aire de rassemblement pour les unités RES qui répondaient à la tempête de feu de Salmon Arm. Ils étaient chargés d’effectuer des évacuations, du contrôle de la circulation et des barrages routiers/zone de sécurité. À l’origine, Pete Wise et moi-même avions été commandants de cette fonction pour VRS, qui était en fait la deuxième plus grande agence sur le terrain.

Le jour du décollage était une des expériences les plus mémorables de ma vie. Je ne vois rien d’équivalent dans la vie moderne, sauf peut-être le défilé en masse des bombardiers de la Deuxième Guerre mondiale, qui décollaient pour attaquer l’Allemagne. C’était un événement unique et une expérience profondément émouvante. Je n’oublierai jamais ces moments. »

Don Blakely
Vernon Search and Rescue
Travaillant à l’aire de rassemblement
Kamloops Provincial Field Response Center

1. Deborah Chapman, Salmon Arm Museum, vers 2015
2. James Murray, Salmon Arm Observer, vers 2007
3. James Murray, Salmon Arm Observer, vers 1998
4. Jon Ottesen, vers 2006