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« On pouvait avoir l’air de travailler beaucoup et de rigoler peu, mais nous trouvions toujours des façons de nous amuser »

Deux femmes en uniforme d’infirmière portant des gants et faisant du nettoyage devant une série d’éviers.

Salle de nettoyage dans une clinique externe.

Permettez-moi de souligner formellement la nécessité de réduire les heures de travail des étudiantes dans notre École des sciences infirmières. À l’heure actuelle, les étudiantes-infirmières sont de service 48 heures par semaine, ce qui ne semble souhaitable ni du point de vue de la santé ni du point de vue de l’éducation.

Lettre de Jessie Young, directrice des sciences infirmières, à Mme Gordon Graham, présidente du conseil d’administration, le 19 octobre 1955

Les étudiantes-infirmières ne payaient pas de droits de scolarité. En échange de leurs éducation, logement et repas, les étudiantes-infirmières travaillaient auprès des patientes dans les unités de l’hôpital. Les étudiantes-infirmières suivaient un horaire strict établi par les écoles de sciences infirmières du Canada.

Pendant les années 1920, d’un bout à l’autre du Canada, la journée moyenne d’une étudiante-infirmière ressemblait à ceci :
9 heures de service
8 heures de sommeil
2 heures de récréation
2 heures pour les repas
1 ½ heure de travail en salle de classe
1 ½ heure d’étude

Quatre femmes assises à une table couverte de livres. Une cinquième tend la main vers une étagère.

Bibliothèque des étudiantes-infirmières.

Au Women’s College Hospital, les étudiantes avaient également droit à un après-midi de temps personnel par semaine et à jusqu’à quatre ou cinq heures de congé le dimanche. Les étudiantes obtenaient un total de six semaines de vacances pendant toute la durée de leur programme de trois ans.

Écoutez Pat de la Classe de 1958 raconter l’histoire du congé de Noël de Margaret… en novembre!

Clip audio avec transcription : Pat parle du congé de Noël de Margaret.