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Souvenirs de 1942 – Accident ferroviaire d’Almonte

Témoignages de gens qui l’ont vécu

Le 27 décembre 1942, le train local de la vallée de l’Outaouais est retardé en raison de l’achalandage des Fêtes et du mauvais temps alors qu’il traverse les petites villes d’Arnprior, de Pakenham et d’Almonte.

À l’insu de son équipage, le train local est suivi par un train militaire. Ce train militaire avec à son bord des soldats en route vers Halifax a reçu l’ordre de demeurer à 20 minutes de distance du train local, mais il gagne rapidement du terrain après son départ de la gare d’Arnprior. Un signal aurait dû être donné devant la gare de Pakenham, mais comme aucun préposé n’est en service à la gare les fins de semaine, le train militaire passe devant un feu vert et non un feu rouge. L’accident inévitable se produit. Le train militaire prend le tournant vers Almonte et, incapable de s’arrêter, il emboutit les voitures arrière du train local dans lequel montent encore des passagers.


L’un des pires accidents de l’histoire ferroviaire canadienne

L’accident – l’un des pires accidents de l’histoire ferroviaire canadienne – fait 39 morts et plus de 150 blessés. L’alarme d’incendie avertit les citoyens d’Almonte de la catastrophe, tandis que les soldats du train militaire se précipitent pour retirer les civils blessés des débris. Les résidents locaux apportent aide et réconfort aux survivants. Des portes et des tables servent de brancards de fortune, et le cinéma O’Brien est converti en hôpital et en morgue temporaires. Décrite par un survivant comme « la nuit où Almonte a connu la guerre », cette tragédie locale a marqué à jamais non seulement la vie des passagers et des résidents d’Almonte, mais aussi l’histoire ferroviaire canadienne.

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La présente exposition est le fruit des nombreuses années de recherches menées par les membres de la Société historique de North Lanark, dont les membres se sont dévoués sans compter pour préserver la mémoire de tous ceux qui ont été touchés par cette nuit fatidique. Nous remercions tout particulièrement Melissa Alexander, Sarah Chisholm, les membres du conseil d’administration de la Société historique de North Lanark et les innombrables bénévoles qui ont consacré un nombre incalculable d’heures de leur temps à faire de ce projet une réussite.