Passer au contenu principal

Deuxième génération: James Treggett

James Treggett naît le 21 mars 1864. C’est un an après la nomination de son père en tant que surintendant de Mount Hermon. Dans sa jeunesse, James est pilote sur le Saint-Laurent pendant quelques années et acquiert une bonne connaissance des villes situées sur les rives du fleuve. 

photo en noir et blanc d'un homme vêtu d'un costume tenant les rênes d'un petit cheval. Ils sont debout devant une haie de cèdres sur un chemin de gravier.

James et son cheval, cimetière Mount Hermon, Québec, 1894

 

À l’âge de 21 ans il s’engage dans les Royal Canadian Hussars et se rend dans l’Ouest avec une unité de la Gendarmerie Royale pour contenir la rébellion de 1885. Les Hussars étaient reconnus comme une très efficace unité de cavalerie. Il prend aussi part à la construction du chemin de fer près de Québec.

Son père décède en 1908. Quelque temps après, James est nommé surintendant, poste qu’il occupe jusqu’en 1933.

Le fils de James, Graham Treggett, a fait le récit de ses années au cimetière avec sa famille. En voici un extrait:

Photo noir et blanc d'un vieil homme vêtu d'un costume ample avec une pipe à la bouche et un chien Scottie noir sur ses genoux. Ils sont assis sur une chaise devant la maison et sont entourés de vignes.

James et son chien, cimetière Mount Hermon, Québec, 1940

«La maison du gardien en bas du cimetière était occupée par deux frères qui travaillaient pour mon père. Le dernier s’éteignit au début des années 20. Peu après, Albert Crowhurst et sa femme arrivèrent chez nous. Albert avait été fermier et jardinier dans sa ville natale de Hastings en Angleterre. C’était un touche-à-tout et vraiment une belle personne. Albert s’est avéré indispensable pour mon père et pour le cimetière. C’était lui son homme de confiance et il travaillait à temps plein toute l’année. Il était très gentil avec moi et m’apprenait patiemment tout ce qu’il savait sur le jardinage et le soin des animaux.

George Young était un autre employé à temps plein qui travaillait la plupart du temps dans la serre. Jim Fleming, lui, s’occupait des écuries, de la vache, des deux chevaux, des poules, des deux cochons et autres. En janvier, ces trois hommes suffisaient à peine à la tâche car il y avait en moyenne deux enterrements par semaine. En effet, il fallait déblayer la neige dans l’entrée et dans la cour. Il n’y avait pas de véhicules à moteur à cette époque pendant les mois d’hiver. Il fallait dégager beaucoup d’espace pour arriver à faire faire demi-tour aux traîneaux du cortège, au corbillard et au traîneau pour les fleurs.»Graham Treggett