Passer au contenu principal

Durer malgré la modernité

Le lancement du Marie-Antoine (vidéo sans son) – Regarder la vidéo avec sa transcription (FR)

À partir des années 1950, la fibre de verre et l’aluminium remplacent le bois dans l’industrie du bateau de plaisance et de la chaloupe. Ces matériaux légers sont plus durables et nécessitent moins d’entretien que le bois.

Photographie couleur où un bateau de plaisance en bois peint en blanc, dont la cabine et l’arrière sont de couleur acajou, est installé sur des blocs et des planches à la sortie d’un hangar. L’inscription « Marie-Antoine, MONTREAL » se trouve à l’arrière du bateau. F-X manie un marteau contre les planches de la structure sous l’embarcation, aidé d’un autre homme. Trois adultes et un enfant observent la scène depuis le côté du bateau. Un voilier est partiellement visible à l’arrière-plan.

Le Marie-Antoine lors de son lancement, à l’été 1960.

Dans les années 1960, le chantier maritime de Saint-Laurent ferme ses portes. Il ne reste plus aucun autre chaloupier traditionnel à l’île d’Orléans, sauf F-X Lachance dont les chaloupes et les bateaux en bois sont toujours en demande. En fait, il est le dernier artisan québécois à vivre de la fabrication de bateaux de plaisance en bois, le dernier héritier direct d’une longue tradition.

Son succès s’explique autant par la qualité de ses bateaux, solides, élégants et durables, que par leur bon comportement dans les eaux agitées du fleuve Saint-Laurent, puisque F-X a d’abord été marin et il avait de l’expérience en navigation. Il faut ajouter à ces qualités la relation chaleureuse que nouait F-X avec ses clients et la sagesse de cet homme d’expérience.

Une rencontre mémorable (sous-titrage disponible en FR et EN) – Regarder la vidéo avec sa transcription (FR)