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La transmission du savoir-faire

Photographie noir et blanc qui présente quatre bâtiments en bois, à l'arrière-plan. Devant se trouve une baie où une petite embarcation à mat est accostée sur la berge rocheuse.

Bâtiments de la famille Lachance sur l’île au Canot, début du 20e siècle.

Sur l’île au Canot et les îles voisines, la famille Lachance trouve le bois dont elle a besoin pour construire ses embarcations.

Portrait peint d'Alphonse-Liguori Lachance, portant la barbe et vêtu d'un habit foncé avec chemise blanche et cravate.

Alphonse-Liguori Lachance, père de François-Xavier, vers 1900.

François-Xavier voit son père, Alphonse-Liguori, fabriquer au moins trois bateaux d’une dizaine de mètres dans son atelier. Dès leur adolescence, ses frères font aussi leur propre chaloupe pour gagner en autonomie. Même les filles Lachance savent naviguer, ce qui est rare pour des femmes à cette époque.

L’hiver, une solide couche de glace – un pont de glace – relie l’île au Canot à l’Isle-aux-Grues. Les déplacements se font alors en carriole à cheval pour aller à la messe et fréquenter la parenté et les amis. Dans les demi-saisons, la famille utilise un canot à glace de sa fabrication. Cette embarcation intermédiaire, très solide, permet de glisser autant sur les flots que sur la glace.

C’est ainsi que François-Xavier baigne depuis son enfance dans un savoir-faire maritime qu’il mettra à profit de brillante façon dans son chantier.

Photographie actuelle montrant des outils traditionnels de menuiserie, dont un rabot, un poinçon et un gabarit. Les outils sont posés sur un établi, à côté d'une plaque de métal sur laquelle est inscrit « F.X. Lachance ».

Outils traditionnels utilisés par François-Xavier Lachance et, avant lui, par son père.