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L’ère préhistorique

Des fouilles archéologiques ont été effectuées pour les Jardins de Métis, en 2013 et 2014, à l’embouchure de la rivière Mitis. Elles ont permis de valider beaucoup d’informations sur les premiers occupants de la rivière. Au cours des millénaires, les indigènes campaient, cuisinaient, chassaient et pêchaient sur ce territoire. Ils faisaient également de la poterie à l’aide de feux de camp, ce qui suggère qu’ils restaient au même endroit pour quelques mois. Les fragments de grattoirs et de blocs de pierre indiquent que les occupants fabriquaient et polissaient des outils pour les utiliser en tant qu’instruments de chasse. Ces outils étaient possiblement troqués avec d’autres indigènes qui voyageaient le long du Saint-Laurent.

Fragment d'os blanchis et de coquille de coquille de myes du début des années 1800.

Fragments d’os blanchis et coquilles de myes

Les preuves archéologiques fournissent peu d’information sur la façon dont les communautés autochtones pêchaient. Ceci peut être dû au fait que les arêtes de poisson sont biodégradables et persistent rarement. Cependant, nous pouvons déduire que la pêche au saumon et aux autres poissons dans la rivière était l’une des raisons qui poussaient les autochtones à établir des campements sur ce site.

Fragments de poterie datant de la période du sylvicole moyen ancien (2 400 a 1 500 ans avant notre ère)

Fragments de poterie

Les indigènes se déplaçaient en canot sur la rivière Matapédia, depuis le lac Matapédia jusqu’au lac Métis. De là, ils descendaient la rivière Mitis jusqu’au fleuve Saint-Laurent. Leur campement à l’embouchure de la rivière Mitis était vraisemblablement un camp d’été. Les vents froids, la glace et les marées hautes rendaient cet emplacement inhospitalier durant l’hiver.

Quatre pierres grises, travaillé en différentes formes pour devenir des outils

Outils de débitage