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Des hommes et des tracteurs sur la ferme!

L’été, des hommes viennent aider aux travaux sur la ferme. Ils assistent les sœurs qui ne peuvent effectuer toutes les tâches ardues. Les sœurs hébergent les familles de fermiers. Victorien Simard et sa famille habitent dans une maison à la ferme Saint-Joseph, alors que le fermier Eugène Comeau et sa famille sont hébergés à la ferme Saint-Thomas. Quant à la maison résidentielle de la ferme Sainte-Marie, elle est occupée, au moment de l’achat, par M. et Mme Henri Laberge et leurs petits-enfants. Ils y habitent jusqu’en 1956, jusqu’à ce qu’elle soit détruite par le feu.

Photo en noir et blanc de plusieurs hommes travaillant dans un champ avec des chevaux.

Les hommes au champ, 1935.

Lors des gros travaux, les enfants des fermiers et les employés du couvent font partie de la main-d’œuvre. Parfois, certains groupes de jeunes élèves viennent offrir leur soutien pour la récolte des patates, comme les orphelins des Frères de Saint-François-Régis. En plus du paiement convenu, les sœurs donnent à chacun une barre de chocolat et un bâton de tire faite par Sœur Saint-Jacques (Simone Rochette).

La terre est féconde. Après avoir ramassé plus de 1800 sacs de patates à la main à l’été de 1954, la congrégation achète un planteur et une arracheuse à pommes de terre. Fini le ramassage manuel et les ampoules aux mains pour les novices lors des corvées de patates! Les religieuses modernisent la machinerie au fil des années afin de faciliter les travaux agricoles : une plumeuse à volailles, deux épandeurs à grains, une trayeuse mécanique et une moissonneuse-batteuse. Ces instruments aratoires sont utilisés d’une ferme à l’autre. Il faut rentabiliser les achats et les employés. Le bétail est aussi déplacé à des fins de pâturage.

Photo en noir et blanc d’un bâtiment rectangulaire surmonté d’un toit à deux versants droits.

La grange-étable en 1936.

Les sœurs investissent beaucoup pour que la ferme soit rentable, confortable pour les animaux et que leur travail en soit facilité. Elles sont fières de cette belle terre! En 1943, la congrégation construit une étable sur le rang Saint-Joseph, pouvant accueillir une quarantaine de vaches. En 1949, elles bâtissent, sur la ferme Sainte-Famille, une belle grande porcherie très moderne et un poulailler.

Dessin graphique d’un bâtiment, coupe en travers. Plusieurs mesures sont indiquées en pouces.

Plan de la porcherie de la ferme Sainte-Famille, 1949.

Photo grisâtre d’un bâtiment à toit brisé.

La grange-étable sur la ferme en 1981.