Passer au contenu principal

Des travailleuses dévouées!

La ferme prend une place de plus en plus importante pour la congrégation. Certaines sœurs se dévouent entièrement aux travaux agricoles. Toutes y prêtent main forte. Par exemple, postulantes et novices sont assignées aux corvées de patates. D’autres religieuses prennent part régulièrement aux corvées d’épluchage de gourganes et d’équeutage de fèves.

Photo en noir et blanc de plusieurs femmes portant l’habit religieux et le tablier. Elles épluchent des gourganes, adossées au couvent.

Corvée d’épluchage de gourganes derrière le couvent.

Sœur Gérard-Marie (Jeanne d’Arc Couture) se souvient de l’odeur tenace des oignons lors de la récolte. Elle travaille également en cuisine au couvent où elle fait la mise en conserve des fruits et des légumes qui arrivent en grande quantité.

Un mannequin portant un habit de religieuse et un tablier.

L’habit religieux et le tablier bleu et blanc.

Ces femmes courageuses ne redoutent pas le travail difficile qu’exige la terre. Vêtues de leur habit religieux par-dessus lequel elles enfilent un simple tablier bleu et blanc, elles ensemencent la terre, récoltent les légumes, s’occupent des poules et des animaux et cueillent les petits fruits. Ces journées au grand air sont pour elles des moments heureux, alors que les rires et les chants bercent les travaux au champ.

 

Photo en noir et blanc de trois hommes agenouillés dans la neige autour d’une bête, avec une femme en habit religieux tenant un sceau.

Sœur Saint-Thomas-de-Villeneuve (Claire Lessard) aide à faire boucherie en 1960.

Attachées aux animaux, les sœurs redoutent particulièrement la journée de boucherie. Celles qui ont grandi sur une ferme sont donc appelées en renfort. Sœur Sainte-Geneviève (Alice Gaudreault) et Sœur Marie-Elzéar (Jeanne Morin) viennent faire boucherie en 1957, avec l’aide d’employés du couvent.  À la suite de cette visite                    « sanglante », 110 poules et 79 canards remplissent maintenant les congélateurs du couvent.

 

Chaque matin, un groupe de sœurs part du couvent, à pied ou à cheval, pour s’occuper du poulailler, des abeilles et autres besognes. Elles y retournent le soir après leur dure journée de travail. Les sœurs du Conseil général de la congrégation surveillent de près l’exploitation.

Un groupe de religieuses devant une voiture.

Le Conseil général en visite à la ferme, 1954.

Les religieuses qui travaillent à la ferme n’y résident pas encore. C’est seulement le 23 août 1954 qu’un groupe d’entre elles part définitivement du couvent pour habiter sur la ferme Saint-Joseph. Les premières à y séjourner sont Sœur Saint-Thomas-de-Villeneuve (Claire Lessard), Sœur Ida-De-Jésus (Marie-Luce Néron) et Sœur Saint-Victorien (Rose-Aimée Gilbert). Ces pionnières travaillent d’arrache-pied afin de rentabiliser la terre et fournir de la nourriture aux membres de la congrégation. Par la suite, plusieurs groupes de sœurs y résideront et assureront le bon déroulement de la ferme. C’est un lieu de quiétude où le bonheur côtoie le labeur.

Dessin au crayon noir sur fond blanc d’une maison.

Dessin de la maison des sœurs sur la ferme Saint-Joseph, réalisé par Sœur Rita Fortin (Louis-Joseph) en 1979.