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Premières voies commerciales

Le caractère insulaire de l’île Jésus en fait un territoire favorable au commerce bien avant l’arrivée des Européens en Amérique du Nord. Malgré sa rive difficile d’accès, comme la décrit le Père Dalmas en 1674, les Premières Nations chassent sur l’île et exploitent ses ressources jusqu’à l’arrivée des premiers colons.

Carte d’époque aux teintes de jaune et brun représentant la moitié est de l’île Jésus et de Montréal. On y retrouve un recensement pour l’île Jésus et les paroisses de Terrebonne, Lachenaie, Saut-au-Récollet et Longue-Pointe.

Carte de l’Est de l’île Jésus et de Montréal, vers 1760

Au 17siècle l’île est quasi inhabitée. Elle est accessible, mais les colons doivent néanmoins être débrouillards pour se rendre d’une rive à l’autre. Traverser plus d’un kilomètre à la nage ou à la rame est une option, mais pour éviter toute mésaventure, plusieurs traverses de fortune sont mises en place.

Les pionniers s’installent au lieu le plus sécuritaire du territoire lavallois : la pointe est de l’île. Depuis cette pointe, les premières routes terrestres sont tracées. L’entretien et le développement de ce réseau routier sont sous la responsabilité des usagers. Au gré des activités économiques de chacun, tous y tracent leur propre raccourci au détriment de l’entretien des routes principales moins utilisées.

En 1733, suite au constat du piètre état des routes longeant les rives, l’intendant ordonne leur reconstruction. La Côte du Nord et la Côte du Sud, respectivement les boulevards des Mille-Îles et Lévesque d’aujourd’hui, figurent parmi ces premières routes qui facilitent le transport des marchandises et favorisent le développement du territoire.