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Un manoir inhabité et des citoyens inquiets

Suite au décès de Thérèse Fraser Lizotte en 1986, la famille quitte officiellement le manoir et emporte à regrets ses biens. Ceux qu’elle ne conservera pas seront vendus à l’encan. La vaste demeure sera désormais inhabitée.

Photo couleur. Terrain en friche avec quelques arbres matures. En arrière-plan, une maison.

Le Manoir vu de la rue St-Marc, vers 1985.

 

En 1979, lors de l’achat du manoir, l’Héritage canadien du Québec a l’intention de procéder à des travaux. Malheureusement, faute de ressources, ceux-ci ne pourront avoir lieu. Cependant, HCQ en assure l’entretien minimal et la surveillance. Malgré ces efforts, le manoir se détériore. La galerie et la toiture sont abîmées.

En quelques années, le manoir a perdu sa splendeur et son prestige. Dans la rue commerciale moderne où il se trouve, le vieil édifice se démarque par son état.

Les rumeurs de vente des années 1970 avaient  alors laissé la population dans l’incertitude. Mais, l’achat par HCQ, organisme dédié à la préservation du patrimoine, allait cependant permettre d’éviter sa démolition. Hélas, l’absence de réparations immédiates n’allait pas apaiser les inquiétudes.

Photo couleur. Au centre, une maison à l’abandon. À l'avant plan, un terrain non entretenu.

Le manoir et ses des jardins maintenant en friche, vers 1985.

 

Il faut savoir qu’entretemps, un directeur bénévole d’HCQ a rencontré des organismes locaux, dont la Chambre de commerce de Rivière-du-Loup, la Ville de Rivière-du-Loup, ainsi que le Ministère de la Culture et des Communications de l’époque, afin de les encourager à participer à la sauvegarde et à la conservation du manoir. De leur côté, les citoyens allaient se mobiliser pour participer au projet.