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Le site retenu, Longue-Pointe

Deux villes séparées par un cours d'eau

Vue aérienne de Longue-Pointe, 1964.
Archives de la Ville de Montréal

Le site de Longue-Pointe tire profit d’une zone tampon avec les propriétés de l’hôpital psychiatrique Saint-Jean-de-Dieu. Cette bande de terre n’a jamais été urbanisée jusqu’au boulevard métropolitain, hormis le noyau villageois près du fleuve. La montée Saint-Léonard, qui longe la zone tampon, aboutie dans une forme convexe qui simplifie la construction des approches d’un pont ou d’un tunnel. Les îles de Boucherville peuvent servir d’appui pour réduire les coûts en structures. En outre, le secteur n’est jugé ni trop loin ni trop près du centre-ville, ce qui permet de soulager la circulation sur le pont Jacques-Cartier et de créer un nouveau corridor de développement dans l’est de Montréal et sur la rive sud.

Une ville et une ferme avec un cours d'eau en arrière plan

Vue aérienne de l’espace vacant entre Longue-Pointe et Saint-Jean-de-Dieu, 1963.
La Presse

Deux enfants sur leurs bicyclettes sur une rue de Boucherville

Deux enfants sur la rue de Boucherville, vers 1960.
Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Le site de Longue-Pointe est celui qui s’accorde le mieux avec les projets du Port qui souhaite occuper les berges de l’est de l’île, doubler le chenal navigable aux îles de Boucherville et transformer cet archipel en complexe portuaire. Un lien autoroutier entre Montréal et Boucherville est idéal dans la mesure où le Port s’oriente peu à peu vers le camionnage.