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Vers l’urbanisation

Une scène de rue inondée la Grande inondation de Longue-Pointe en 1928

La Grande inondation de Longue-Pointe en 1928, angle Curatteau et Notre-Dame.
Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Au tournant du 20e siècle, Longue-Pointe s’industrialise. Des entreprises d’envergure telles que la Montreal Locomotive Works et la Canadian Steel Foundries choisissent de s’installer en périphérie du noyau villageois afin de profiter du coût dérisoire des terrains, de la proximité du marché montréalais et de la présence d’axes ferroviaires. La venue de ses grandes industries attire des familles ouvrières dans le quartier. L’arrivée du tramway en 1896 désenclave et accélère significativement l’urbanisation du territoire. L’industrialisation atténue quelque peu le caractère villageois de Longue-Pointe et fait disparaître des maisons riveraines ancestrales.

Une usine avec des rues et des bâtiments

Vue aérienne de la Montreal Locomotive Works, angle Dickson et Notre-Dame, vers 1935. 
Bibliothèque et Archives Canada

Les nouveaux projets résidentiels, formés pour l’essentiel d’appartements étagés, font naître de nouvelles paroisses, soit Sainte-Claire, Guybourg et Notre-Dame-des-Victoires. Entre 1898 et 1907, la paroisse de Longue-Pointe se morcelle en quatre municipalités: Saint-Jean-de-Dieu, Beaurivage, la Ville de Longue-Pointe et Tétreaultville. Tous ces territoires sont annexés de force à Montréal en 1910 en vertu d’une loi provinciale, sauf Saint-Jean-de-Dieu qui perdurera jusqu’en 1982.

Des enfants et adolescents rassemblés dans une cour d'école

Rassemblement des cadets dans la cour de l’école Saint-François-d’Assise, rue de Saint-Just, 1942.
Atelier d’histoire Mercier-Hochelaga-Maisonneuve