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Des premiers ponts de bois au métro

Photographie en noir et blanc de l’entrée du pont Plessis-Bélair. Une arche indique le nom du pont et la mention « pont à péage / toll bridge ». Un gardien est placé devant le poste de péage.

Lentement, s’il vous plait!

La construction et l’ouverture du pont Porteous, en 1832, sonnent une nouvelle ère. Projet de James Porteous, le pont est un atout important. Il relie l’île avec la Rive-Nord et génère des revenus. À cette époque, comme avec les traverses, on doit payer un montant pour utiliser les ponts à péage.

C’est de cette manière que les individus ou familles propriétaires du pont remplissent leurs coffres. Pour Porteous, propriétaire d’une distillerie à Sainte-Thérèse, le pont est primordial pour le succès de ses affaires.

Ce pont, qu’on appellerait passerelle de bois aujourd’hui, joue même un petit rôle dans la révolte des patriotes. Les insurgés l’affaiblissent pour retarder les troupes anglaises, mais sans succès. La structure est finalement détruite au début des années 1850, les rénovations étant trop coûteuses.

 

Photographie en noir et blanc du pont Bellefeuille.  Fait de bois, avec des balustrades sur les côtés, le pont ne suit pas une ligne droite. On voit une carriole à l’autre extrémité du pont.

Que du solide!

 

La liaison avec l’île de Montréal est faite en 1836 avec la construction du pont Lachapelle, sur le site d’une ancienne traverse. Au fil des années, la construction de ponts facilite l’accès aux nouveaux habitants. C’est entre 1941 et 1966 que l’augmentation est la plus marquée. Passant de 21 631 à plus de 196 000 habitants, l’île Jésus devient un des territoires les plus populeux de la province. Cette modernisation ne s’arrête pas avec les ponts. En 1958, c’est l’ouverture de la première autoroute au Québec, la 15!

 

Photographie en noir et blanc de la construction de l’autoroute 15. Deux travailleurs, une grue et des matériaux de construction sont visibles, ainsi que des grosses poutres de métal et des morceaux de bois.

Bonjour le nord!

 

La nouvelle ville de Laval voit grand dans les années 1960. Sa population augmente constamment grâce à l’attrait de la banlieue, lieu idéal pour élever une famille. La ville souhaite que le projet du métro de Montréal vienne jusqu’à elle pour améliorer son accessibilité. Les négociations ne sont pas faciles. Les coûts sont exorbitants et la partisanerie politique occupe une place importante dans les débats. Finalement, ce n’est que le 28 avril 2007 que nous avons droit à trois stations de métro, près de 50 ans après le début du projet!