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La fondation de l’empire Noranda

Photographie en noir et blanc de plusieurs cabanes en bois rond, d’une charrette tirée par deux chevaux et de nombreux amoncellements de bûches.

Le premier campement de la mine Horne, jadis établi à proximité du site de la future ville de Noranda.

Rapidement après l’apparition d’une rumeur vantant le riche potentiel minier du canton de Rouyn, le Thompson-Chadbourne Syndicate, une compagnie minière composée de financiers de New-York et de l’Ontario décide d’acquérir une grande quantité de concessions minières, dont celle du Lake Tremoy Syndicate, découverte par Edmund Horne. Le Thompson-Chadbourne Syndicate est incorporé à Toronto sous un nom qui marquera profondément l’histoire minière : Noranda Mines Limited.

Photographie noir et blanc de quinze hommes en habit chic, dont trois avec des manteaux de fourrure, devant une cabane en bois rond.

Un groupe d’administrateurs devant le bureau du gérant de la mine Horne.

James Y. Murdoch, un jeune avocat de Toronto, d’abord engagé comme conseiller juridique, accepte de devenir temporairement président de la compagnie. Il demeura en place durant 33 ans.

Un ingénieur, L.K. Fletcher, est aussi engagé afin d’entreprendre des travaux de sondages. Dans un premier temps, comme les concessions minières d’Edmund Horne ne donnent que de piètres résultats, Fletcher est plutôt attiré par la propriété Powell, qui est située à environ deux milles au nord-ouest.

Photographie en noir et blanc des bâtiments miniers avec un chemin de fer rudimentaire et quelques arbres éparpillés.

Un chevalement de puits, un shaft, de la mine Horne à Noranda.

Toutefois, à la fin de 1923, lors d’un voyage dans le canton de Rouyn, Sam Thompson, l’un des principaux actionnaires de la compagnie demande à l’ingénieur Fletcher de forer sur la propriété Horne, même si de prime abord celle-ci semble peu prometteuse. Au second sondage, les échantillons prouvent qu’il a foré directement dans un gisement de minerais à haute teneur de cuivre et d’or. Rapidement, l’excavation d’un puits est amorcée et la prospérité de la compagnie Noranda est assurée.

Photographie en noir et blanc, prise à bord d’un avion, de Rouyn et de Noranda à leur tout début. Un lac occupe le centre de la photo. La hauteur à laquelle cette photo a été prise limite beaucoup la vision, mais elle permet de voir que l'agglomération de Rouyn est davantage peuplée que sa voisine Noranda à l’époque .

Vue aérienne du canton de Rouyn au milieu des années 1920.

Pour en apprendre davantage : 

Odette Vincent, dir., Histoire de l’Abitibi-Témiscamingue, Québec, IQRC, 1995, p. 288.

Pierre Barette, Noranda : de Murdoch à Pannell, Rouyn-Noranda, Groupe de communication PAT, 2008, p. 13.

Benoît-Beaudry Gourd, Le Klondike de Rouyn et les Dumulon. L’histoire du développement minier de la région de Rouyn-Noranda et d’une famille de pionnier, Rouyn-Noranda, Collège de l’Abitibi-Témiscamingue, 1982, p. 30.