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Le village éphémère de Mercier

Carte en noir et blanc qui présente les limites de la ville, ainsi qu’une quinzaine de rues qui étaient projeté d'être construites.

Plan projeté de la ville de Mercier.

En plus de la ville de la compagnie de Noranda et du village effervescent de Rouyn, un autre projet d’établissement d’une agglomération est entrepris dans le canton de Rouyn au milieu des années 1920. La ville de Mercier est destinée à être installée sur les rives du lac Rouyn, à l’endroit où arrivent les gens et les marchandises par bateau avant la construction des routes et des chemins de fer. Toutefois, cette agglomération demeurera au stade embryonnaire : seuls quelques résidences et un magasin général seront bâtis.

Photographie en noir et blanc de mauvaise qualité de plusieurs bâtiments rudimentaires. À l’avant-plan, une cabane en rondin.

Plusieurs bâtiments qui étaient jadis situés dans le village éphémère de Mercier.

 

Selon le récit de certains pionniers, ce projet est mis sur pied par M. Trupp, un ingénieur qui veut réserver cette agglomération aux anglophones. Le nom de Mercier est choisi afin de rendre hommage, mais surtout d’attirer les bonnes grâces, du ministre des Terres et Forêts de l’époque, Honoré Mercier fils.

Photographie en noir et blanc, de mauvaise qualité, d’un bateau à vapeur qui est accosté. Sur la rive, un bâtiment et des billots flottent sur l’eau.

Le bateau l’Alligator au débarcadère du lac Rouyn.

Toutefois, il semble que l’éloignement, de plus de trois kilomètres de la mine Noranda, ainsi que la fin de l’approvisionnement par voie navigable décourage les gens à s’établir à Mercier, au profit de l’agglomération de Rouyn. L’embryon de la ville de Mercier est abandonné en 1937 et les quelques bâtiments construits sont déménagés à Rouyn. Aujourd’hui, le cimetière St-Michel de Rouyn-Noranda se trouve à l’endroit où devait se développer cette agglomération.

Photographie en noir et blanc de cinq hommes, sur un quai, entrain de décharger des boites et des tonneaux de bois.

Livraison de marchandise au débarcadère du lac Rouyn.

Pour en apprendre davantage :

Annette Lacasse-GauthierHéros sans panache tome 1, Montréal, Maxime, 1999, p. 43.

Annette Lacasse-GauthierHéros sans panache tome 3, Montréal, Maxime, 1999, p. 1.