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Réflexions

Comme pour de nombreux sites archéologiques, l’histoire et les paysages d’un lieu nous renseignent sur son passé, son présent et son avenir. C’est le cas de ce modeste site de l’île aux Chrétiens, d’où la terre ferme est visible et où l’eau est limpide, sauf lors du dégel du début du printemps, du gel d’automne ou durant les tempêtes, qui peuvent y être périlleuses.

Plaque de métal rouillée verdâtre, dont la partie inférieure est endommagée.

Plaque de cuivre presque intacte trouvée en surface à Sainte-Marie II.

 

Toutefois, en dépit de plus d’un siècle de fouilles archéologiques dans ce lieu historique de Wendake, nous sommes encore loin de pouvoir répondre à certaines questions fondamentales de l’histoire des Wendats. Certains ont cherché à relier les villages cités dans les textes aux sites archéologiques, souvent par le biais de petits restes d’artéfacts ramassés en surface ou par une fouille restreinte de certaines fosses à dechets, plutôt que par l’étude de tous les sites potentiels.

Couverture en couleurs d’un livre figurant un homme portant un canoë en haut d’une colline le long d’un cours d’eau. Intitulé Le pari de la dispersion, par Kathryn Magee Labelle.

Réévaluant l’histoire de la conquête Wendat, ce livre démontre la résilience de ce peuple et écrit une nouvelle page de l’histoire nord-américaine.

 

Il existe pourtant quelques travaux récents d’importance sur l’histoire de la diaspora wendate. Kathryn Labelle analyse en 2014 l’histoire des Wendats-Wyandots postérieure à la diaspora dans son essai Le pari de la dispersion : une histoire des Ouendats au dix-septième siècle. Elle y affirme que les Wendats ont été les principaux maîtres de leur destin au cours de la période dynamique qui a suivi la phase de dispersion. Il en ressort clairement que les Wendats ont conservé un intérêt vital pour leur patrie dans la seconde moitié du XVIIe et au XVIIIe siècles, intérêt qui persiste encore aujourd’hui.