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L’origine de l’aviron de compétition

Image d’un modèle d’un des premiers avirons à deux rameurs. Ce modèle est fait en bois et mesure environ 10 pouces de long et comprend quatre rames en bois fixées par des portants métalliques.

Modèle d’un des premiers avirons.

L’aviron est un sport nautique où on utilise des rames pour propulser des bateaux ou des coques de course spécialement conçus.

Les coques sont généralement classées pour l’aviron de couple (deux rames, une dans chaque main) ou l’aviron (une rame tenue par les deux mains). Les coques d’aviron de couple peuvent contenir une personne, deux personnes ou quatre personnes.

En emportant dans leurs bagages leurs coutumes sportives, les premiers immigrants européens ont aidé à introduire l’aviron de compétition dans les villes portuaires nord-américaines comme Saint John, Halifax et Boston.

Image d’une carte antique de la côte est de l’Amérique du Nord, incluant la Nouvelle-Écosse au nord et la Virginie au sud. Les quatre principales villes portuaires sont indiquées : Halifax en Nouvelle-Écosse, Saint John au Nouveau-Brunswick, Boston aux Massachusetts et New York City.

Carte ancienne des villes portuaires de la côte est de l’Amérique du Nord au 19e siècle.

 

Au 19e siècle, l’économie de Saint John, au Nouveau-Brunswick (située dans la baie de Fundy), dépendait de l’industrie aquatique, incluant la pêche, la construction navale et le transport maritime. L’océan fournissait non seulement un moyen de vivre, mais aussi une riche vie sportive et récréative. Les sports nautiques étaient des passe-temps populaires, surtout l’aviron, et les participants utilisaient leur force et leurs connaissances de l’eau et de la conception de bateaux lors des compétitions locales. Les gagnants de ces compétitions avaient généralement l’occasion de concourir contre d’autres équipes de la région.

La première course d’aviron enregistrée à Saint John, au Nouveau-Brunswick, a eu lieu le 18 août 1819, et la première course de style course de régate, en 1836.  À l’époque, de nombreux excellents rameurs venaient de la région de Saint John et du Nouveau-Brunswick, mais quatre de ces rameurs ont vraiment fait rayonner Saint John dans la communauté nationale d’aviron.

Image décorative d’un collage de matériel qu’on aurait retrouvé sur un quai ou une jetée à l’époque de l’équipage de Paris, en 1867. On y voit un tonneau en bois avec quatre anneaux de maintien en métal, un coffre en bois, une lanterne au kérosène rouge, une corde de pêcheur, deux poulies qui rappellent celles qu’on aurait utilisées pour hisser les voiles ou le mât, une caisse en bouleau clair et deux rames en bois.

Un échantillon de l’équipement d’aviron typique en 1867 et du matériel utilisé pour une traversée transatlantique à cette époque.

 

George Price, Samuel Hutton, Elijah Ross et Robert Fulton ont fait partie de plusieurs équipages, mais, à l’été 1866, ils ont participé ensemble à la régate d’aviron surnommée  « Father Dunphy’s Picnic », et leurs victoires étaient si spectaculaires qu’ils ont été applaudis  comme une combinaison imbattable. Bien que l’équipage nouvellement formé ait porté différents noms, au fil du temps, elle est devenue connue sous le nom d’équipage de Carleton.