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Au revoir la Women’s College Hospital School of Nursing

Plus de 20 femmes en uniforme d’infirmière complet assises sur une scène et tenant des fleurs.

Cérémonie de remise des diplômes de la Classe de 1969.

Être infirmière, n’est-ce pas étrange,
Être infirmière, n’est-ce pas marrant,
Les étudiantes font tout le travail
Et les diplômées reçoivent tout l’argent.

Étudiante-infirmière, Classe de 1960

Dès les années 1930 au Canada, on parlait beaucoup de sortir l’éducation en sciences infirmières des hôpitaux pour la confier aux collèges et universités. Les hôpitaux hésitaient beaucoup à approuver ce changement. Les écoles de sciences infirmières leur assuraient une source d’employées fiables, contrôlables et peu coûteuses.

Cependant, à mesure que la profession d’infirmière se développait et devenait plus technique, les écoles d’infirmières devaient évoluer elles aussi. Pendant les années 1960, de nombreuses écoles comme la Women’s College Hospital School of Nursing ont tenté de modifier le contenu et la durée de leurs programmes.

Finalement, ces changements se sont avérés insuffisants. En septembre 1973, le gouvernement de l’Ontario a fermé les écoles de sciences infirmières situées dans les hôpitaux. Les écoles du Women’s College Hospital, de l’Hôpital Wellesley et de l’Hôpital pour les enfants malades se sont réunies pour créer un programme en sciences infirmières à l’Institut polytechnique Ryerson.

En 1975, la Women’s College Hospital School of Nursing a dit au revoir à sa dernière classe de diplômées.

La fermeture de l’école a obligé l’Association des anciennes étudiantes à changer elle aussi. Elle a commencé à se concentrer davantage sur le maintien des contacts entre les membres par le biais d’un bulletin d’information régulier et d’un souper annuel.

Les amitiés forgées durant les années de formation des étudiantes-infirmières sont encore fortes de nos jours. Et bien que la Women’s College Hospital School of Nursing ait fermé ses portes, son histoire vit toujours dans les écrits, les témoignages, les photographies et, bien évidemment, les souvenirs de ses étudiantes.