TRANSCRIPTION
Les Rogations, dans le temps de Pâques, au printemps. Moi, l'année où j'ai été pensionnaire, ça m'a marqué. Je pense que je l'oublierai jamais. C'était une procession à l'extérieur. Ça commençait par la messe, ici, à l'intérieur. Et, ensuite, on sortait à l'extérieur pour prier pour la nature. « Les Rogations restent comme une supplication pour obtenir la bénédiction de Dieu sur les cultures et sur toutes nos entreprises, sur notre vie matérielle et spirituelle. » Bon, ça je lis ça dans mon missel. Le missel, c'est une chose qui existe plus beaucoup aujourd'hui. La procession, c'était long long long. Je veux dire long : la cérémonie était longue. On était nombreuse, il y avait beaucoup de religieuses d'abord et toutes les élèves ensuite. Et puis, on marchait probablement deux (2) par deux (2). Il y a quelqu'un qui chantait en avant et on répondait: 'Te rogamus, audi nos'. Tous les saints y passaient. C'était la litanie des saints.
Suzanne Desaulniers
Finissante au CMI en 1953