Domaine seigneurial Sainte-Anne
Sainte-Anne-de-la-Pérade, Québec

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Quand l'histoire se raconte...

 

 

Lors de ses voyages en Amérique, Jacques Cartier mentionne la présence de quelques villages iroquois le long de la Vallée du Saint-Laurent. Ils sont semi-sédentaires, puisqu'ils pratiquent à la fois l'agriculture, la chasse et la pêche.

Près de cent ans plus tard, il n'y a plus aucune trace de ces villages d'Amérindiens sédentaires. Cela représente un atout considérable pour l'établissement de colons dans cette région fertile. Champlain mentionne, dans ses écrits de voyage, que des Algonquiens sont présents sur l'Île Saint-Éloy, à une lieue et demie de la rivière Sainte-Anne. Il est fort probable que ce soit des Algonquiens de la famille des Attikameks qui se trouvent principalement en Haute-Mauricie à cette époque.

Dès les premières années d'établissement de la colonie française, l'Île Saint-Eloy joue un rôle important dans le commerce des fourrures. En effet, les Algonquiens se réunissent sur l'Île pour permettre l'échange de biens avec les Européens. La proximité de la rivière Batiscan et de la rivière Sainte-Anne permet aux coureurs des bois d'avoir accès à l'arrière-pays et aux fourrures.

 

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