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Topographie du deuil

Recenser les morts de la Grande Guerre à London, ON (1914-1921)

La ville de London, ON, ne fait pas exception au lourd tribut payé à la guerre combattue en Europe entre 1914 et 1918 par les Canadiens qui étaient restés au pays. L’exposition Topographie du deuil. Recenser les morts de la Grande Guerre à London, ON (1914-1921) explore de thèmes tels que la mémoire et le deuil collectifs à la suite de la Première Guerre mondiale. Notre exposition virtuelle se propose de mettre l’accent sur le côté intime de l’expérience de la perte à travers la présentation de propriétés individuelles et d’objets personnels que les familles ont soigneusement conservé au cours des années.

Une recherche récente dans la base de données Dossier du personnel de la Première Guerre Mondiale de Bibliothèque et Archives Canada, plus précisément dans les Documents d’attestation signés par ceux qui s’enrôlèrent volontairement dans le Corps expéditionnaire canadien (CEC), a révélé 343 adresses de parents proches à London, ON. Autant de foyers auraient pu être affectés par le deuil entre 1914 et 1921 à cause du sacrifice des membres de leur famille au front. Dans les deux décennies qui suivirent, les anciens camarades de guerre, ainsi que les familles et les voisins, durent composer avec la perte des êtres chers. Par conséquent, les tableaux d’honneur, les plaques commémoratives et les cénotaphes à la mémoire de ceux qui avaient servi se multiplièrent de façon exponentielle. Les communautés, ayant perdu leurs hommes et leurs femmes, surent créer un solide réseau de soutien afin de commémorer les morts ou honorer les survivants.

La plupart de ces personnes furent portées disparues ou déclarées mortes au combat à dater de 1914; mais même parmi les décédés après 1918 (date de fin de la guerre), il y en a dont la mort peut être attribuée à leur participation au conflit en Europe. La liste officielle des victimes fut close vers 1921 et dans plusieurs dossiers personnels les mentions « porté disparu » furent changées en « mort au combat » seulement en cette année.

Il était nécessaire de revoir le nombre des adresses de parents afin de satisfaire aux exigences du programme Histoires de chez nous relativement à la taille du projet. Finalement, 95 adresses seulement ont été sélectionnées. Les presque 250 adresses qui restent sont une invitation ouverte à un projet futur, peut-être plus scolaire, susceptible de dédier plus d’espace à l’analyse historique, mais aussi à la recherche méticuleuse en ce qui concerne les relations entre les individus et leurs parents proches ou les exceptions et les « cas particuliers », tout à fait communs lorsqu’on agrandit le champ d’analyse.

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Le musée Royal Canadian Regiment à la caserne Wolseley, London, ON.